Popayán->Cali

Publié le par nicolaketal.over-blog.org




Popayán est surnommée la Ciudad Blanca, ou ville blanche. Ceci en raison, vous l'aurez deviné, de la couleur des murs et des coupoles des édifices du centre historique. L'ensemble est joli et lumineux et atténue un peu l'ambiance maussade produite par la couche nuageuse. Je déambule dans les ruelles du centre (le périmètre étant limité, la promenade est assez rapide), croise un grand nombre d'églises puis me pose dans un café pour le petit déj'. Une fois le ventre plein et l'intérêt de l'endroit se limitant au centre, je me dirige vers la gare routière. L'attente est brève. Un mini bus (particulièrement miteux celui-ci!) arrive rapidement, direction Cali, au Nord-Est. À peine deux heures trente de bus sur un asphalte tout lisse, je suis presque déçu... Cali est une grosse ville (3,5 millions d'habitants), les faubourgs traversés pour atteindre le terminal de bus sont très étendus et particulièrement misérables. Je ne m'y attarde pas trop, suivant les recommandations du chauffeur et un taxi m'emmène à mon auberge, le Café Tostaki. Elle se trouve dans le quartier de San Antonio, quartier historique et "Bohême" de Cali et est tenue par un français. L'endroit est sympa, je décide donc d'y passer deux nuits. Je laisse passer un gros orage (décidément, le temps n'est pas très clément par ici...) puis vais me promener dans le quartier. J'y visite le très émouvant musée d'art moderne (expositions sur les années de guérilla). Le quartier est très agréable. La nuit tombant, je m'installe dans un petit café à l'atmosphère chaleureuse. J'y sirote un délicieux cocktail ( puis enchaine avec un bon repas), tout en lisant un livre de Mario Vargas Llosa. De retour à l'auberge, je profite d'être bien installé (et d'avoir une relativement bonne connexion Internet!) pour organiser un peu la suite de mon séjour. A demain, si vous le voulez bien...

Publié dans Colombia

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