Rangoon -> Kalaw, ou pas...

Publié le par nicolaketal.over-blog.org

Le site de l'ambassade ne doit pas etre tout a fait a jour.. En effet, ils annoncaient une absence de moyen de communication hors de Rangoon et voila que, ayant quitte Rangoon, je trouve un internet cafe (sans wi-fi, il ne faut pas exagerer) juste a cote de ma guesthouse. On n'arrete pas le progres, meme s'il faut reconnaitre qu'il est d'une lanteur redoutable ici...

Venons en a ce premier jour Birman. Je passe la matinee dans le centre de Rangoon, a essayer de changer mes dollars tout neufs en kyats, la monnaie locale puis a me promener. Peut etre est parceque, aujourd'hui, c'est dimanche, mais la ville, qui est presque aussi grande que Bangkok (six millions d'habitants), est infiniment plus calme, moins bruyante et moins polluee que sa voisine Thailandaise. Il est ainsi beaucoup plus agreable d'y deambuler.

Je ne m'y eternise cependant pas, preferant allez decouvrir l'interieur du pays. Je me consacrerai a sa visite a mon retour, avant mon vol pour le Cambodge, mi fevrier. Je me dirige donc en debut d'apres midi vers le "terminal" de bus. Terminal entre guillemets car il n'en a que le nom. Les bus sont dissemines a travers tout un quartier dans une joyeuse pagaille. Pas simple de trouver le bon...

Je pars finalement a quinze heures, direction Kalaw, que je dois atteindre a cinq heures du matin, soit quatorze heures plus tard. Ca donne envie, non? D'autant plus que le bus dans lequel je prends place n'est pas des meilleurs: siege etroit, pas de place pour les jambes et dossier en bois... Heureusement, j'ai un bon livre, le temps passe relativement vite, entrecoupe de micro-siestes. Sur les coups de quatre heures du mat, un type me fait signe de descendre, je ne peux aller plus loin. Interrogation, doute, embarras: ou suis-je? A priori, dans un bled au nom imprononcable: Shwenyaung, et nous avons traverse Kalaw il y a deja deux heures, chouette... Ici, il n'y a rien, et il caille severe (pas loin de zero, on est dans les hauteurs). Je trouve tout de meme un taxi pour me deposer dans une petite ville au nom tout aussi complique pour moi: Nyaungshwe, proche du Lac Inle, destination phare du Myanmar. Je devrai pouvoir y trouver un toit, normalement... Mais, encore une fois, pas si simple: toutes les guesthouses affichent "Complet" ou ne m'ouvrent pas, il est cinq heures trente... Je finis par trouver refuge dans un canape, sur une terrasse, a la fraiche. Ca fait tout de meme du bien de s'allonger...

A demain, si vous le voulez bien.

 

PS: desole pour l'absence d'accents et autres fautes, je suis sur un clavier birman...

Publié dans Myanmar ou Birmanie

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