Isla San Cristobal, Galapagos!

Publié le par nicolaketal.over-blog.org

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Après avoir longé toute la matinée la côte Sud de l'Isla San Cristobal (deuxième île de l'archipel par la population et cinquième par la taille, située à l'Est de l'archipel), nous arrivons à la "capitale" de l'île, Puerto Baquerizo Moreno. Plutôt qu'un port, c'est un paisible mouillage dans une petite baie bien abritée qui nous attend. Nous jetons l'ancre à 13 heures, soit sept jours et une heure (ou 169h) après l'avoir levée à Panama. La traversée c'est très bien passée et nous étions tous prêts à continuer le chemin. C'est de bon augure pour la longue traversée qui nous attends d'ici huit-dix jours!

Les Galapagos s'annoncent pleines de surprises et de moments uniques. Le premier est la mise en place de l'ancre: la descente de la chaîne se fait sous le regard curieux d'une grosse tortue et aux grognements des otaries toutes proches!

Une fois le mouillage assuré, nous sautons tous à l'eau pour nous rafraichir. Sept jours que nous attendions cela, quel plaisir! L'eau est étonnament bonne, nous y restons un bon moment, accompagnés de temps à autres par la faune de la baie.

En attendant les autorités de l'île, nous faisons le grand nettoyage du bateau qui en avait bien besoin. Les autorités (Douane, immigration, parc national, sanitaire...pas moins de cinq personnes!) arrivent en milieu d'après midi, avec leur lots de désenchantement et de mauvaises nouvelles. L'endroit s'avère être une véritable machine à cash: tout est bon pour nous soutirer de l'argent. Et, de surcroît, pour apparemment ne pas avoir le droit d'aller d'île en île avec notre bateau. L'autorisation devant se demander trois mois à l'avance, nous en serions réduits à rester à ce mouillage tout le temps de notre séjour et à découvrir l'archipel en promène-couillons, c'est un comble! Thomas n'appréciant pas cette solution et étant fin négociateur, il obtient une audience avec le responsable du parc pour le lendemain en espérant une dérogation... Affaire à suivre donc!

Avant la tombée de la nuit,  je pars avec Brune en dinghy voir les otaries de plus prêt. Elles ne sont pas farouches et se laissent facilement approchées. Le spectacle est vraiment sympa!

Nous allons diner sur l'île, le mal de terre est limité. Nous partons ensuite à la recherche de wi-fi. N'en trouvant pas, nous nous rabattons sur un web-café. Je prends alors connaissance des évènements tragiques provoqués par le Tsunami. La sortie de notre petite bulle est rude...

A demain, si vous le voulez bien!

Publié dans Galapágos

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