Galapagos sous la pluie...
Pour le petit déjeuner, nous avons une invitée inattendue : une otarie ! En effet, une imposante représentante de l’espèce se prélasse sur la jupe arrière de Callipyge! Elle l’occupe presqu’entièrement. Heureusement que nous avions relevés l’annexe car avec un tel bestiau, pas dit qu’elle eue résisté longtemps ! Elle n’est vraiment pas farouche et c’est seulement lorsque j’approche ma main pour essayer de la caresser qu’elle quitte le navire (c’est en revanche hyper-sensible : elle avait la tête tournée, et ne pouvait donc me voir, et quand ma main fut à dix centimètres de la fourrure de son dos, elle l’a sentie et a filé directement sans demander son reste) !
De nombreuses otaries tourneront ensuite autour du bateau pendant tout le repas, cet animal est très gracieux quand il nage (plus que quand il est à terre…). Un peu plus tard dans la matinée, nous observons, à une cinquantaine de mètres de nous, la danse amoureuse de deux grandes raies (plus bestiale qu’amoureuse selon certains…). Le spectacle de leurs deux paires d’ailes sortant de l’eau et s’entrelaçant harmonieusement est merveilleux.
Thomas est parti de bon matin à son rendez vous avec le big boss de l’île à la base navale pour essayer de nous obtenir l’autorisation de découvrir les îles de l’archipel avec notre embarcation. Après un long entretien, la seule solution proposée est ... de téléphoner au ministère de la défense. Notre affaire n’avance pas des masses… Cet archipel est administrativement très compliqué et tout est ici prétexte à racket , il faut un permis payant pour tout : permis pour surfer, pour plonger, pour prendre des photos… Cela gâche un peu le côté paradisiaque de l’endroit. Peut être est-ce le prix à payer pour sa préservation ? (Toujours est-il que nous ne verrons pas de la journée les autorités qui devaient venir pour le règlement des formalités d’entrées sur l’île. Ils commencent sans doute à craindre le bagout de Thomas !)
A partir de 9h du matin, il commence à pleuvoir. Cela va durer toute la journée quasiment sans interruption avec ,par moment, des grains particulièrement violents. La journée n’est donc pas des plus productives… Je passe pas mal de temps avec Thomas dans un web-café. Les informations provenant du Japon sont décidemment très tristes et très inquiétantes. Nous déjeunons ensuite tous ensemble dans un petit resto sympa pendant le seul rayon de soleil de la journée. L’après midi, chacun vaque à ses occupations.
Pour ma part, je fais le tour des agences de voyage et autre office du tourisme pour voir un peu ce qu’il est possible de faire dans les environs. Un bon bain en fin de journée, suivi de son traditionnel apéro et du diner( les restes du thon pêché la veille, décidemment délicieux) puis tout le monde va se coucher de bonne heure. Sans doute le contre-coup de la traversée et aussi l’effet du temps…
A demain, si vous le voulez bien !
PS de dernière minute : alerte tsunami au Vanuatu dans la nuit, pas de répercussion aux Galapagos, tout va bien ici.