De Tilcara à Iruya

Il fallait bien que ça arrive, pas de connexion Internet ici! Je publierai donc cette article quand ce sera possible! Après cette nuit délicieuse, la journée commence sur le même son de cloche avec cette fichue bande de scolaires qui prend son petit déj' en même temps que moi, ce ruant sur la nourriture dans un brouhaha d'enfer. Je me souviens pourquoi je n'aimais pas la cantine... Ensuite, plein d'essence effectué, je remonte la Quebrada de Humahuaca. Premier arrêt, Uquía dont le seul intérêt est la petite église, charmante, avec des peintures représentant des anges avec des armes à feu. Pas très catholique tout ça... Ensuite, direction Humahuaca. Encore ces montagnes de toutes les couleurs sur le trajet. Et le passage du tropique du capricorne! Beau village avec maisons de pisé multicolores et rues pavées et marché sympa. Tranquille jusqu'à 11h30 quand soudain, une horde de bus déboule, larguant son flot de touristes pour voir l' "attraction": une statue grandeur nature de San Francisco qui sort de sa tanière du cabildo pour bénir la foule... J'en profites pour reprendre la route. Ou plutôt la piste à partir de là. Et c'est partie pour une nouvelle grimpette, 4000m d'altitude cette fois ci. Chemin très mauvais aujourd'hui, 20 km/h de moyenne. Mais encore de superbes paysages, très arides. Et après une descente faite de nombreux lacets bien serrés, j'arrive à Iruya, village accroché à flan de montagne. Au passage, j'ai pris en stop une locale de l'épreuve sur les 10 derniers km et déjà que mon espagnol n'est pas optimal mais avec l'accent du coin, je ne comprends pas grand chose! Toutes les rues sont pavées et très en pente, il convient donc de troquer les tongs contre mes bonnes vieilles chaussures de marche (elles sont hyper conforts, merci Vieux Campeur!). J'en profite pour visiter les environs et les hauteurs avoisinantes. Ici très peu de touristes et donc point d'hôtel, donc nuit chez l'habitant (ou plus exactement hospedaje)! Ambiance très sympa, d'autant que je partage le gîte avec deux françaises (lesbiennes, j'en ai peur pour moi). Idem pour le couvert, point de resto! Diner donc dans une sorte de gargote chez l'habitant, appelée comedor. Et voilà pour hier! A demain, si vous le voulez bien! Et s'il y a Internet...